Reprises d'entreprise : si on savait les mesurer !
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On sait les avantages des reprises d'entreprise d'un secteur par des personnes qui n'en sont pas issues : apport d'une manière différente d'aborder les problèmes, d'idées venues de la ou des « premières vies » des personnes concernées, d'un management autre, etc. Comme toute activité, notre secteur n'est pas perçu tel que ressenti à l'intérieur de la filière, il est un peu méconnu, mais aussi un peu idéalisé par les amoureux des plantes. Un repreneur qui découvre nos métiers peut injecter un peu de cet idéal, même si cela fonctionne plus ou moins bien.
À l'heure où bien des entreprises ont des difficultés à être transmises par la voie la plus « classique », la voie familiale ou, à défaut, celle d'un salarié de la société, la transmission à des personnes extérieures présente donc le double avantage de pérenniser les outils de production existants et d'apporter une nouvelle approche de leur métier.
Rien ne permet de les chiffrer aujourd'hui, il n'existe à ce propos aucune statistique officielle, mais il semble que ces rachats soient, sinon en cours de recrudescence, du moins plus visibles qu'il y a quelque temps. Le cas des pépinières Lumen (page 16) en est un exemple, celui des pépinières Lepage (la semaine passée, page 8) en était un autre, plus ancien et donc offrant plus de recul. D'autres vous seront présentés dans les prochains mois. L'écume d'un phénomène bien trop faible pour assurer la survie de toutes les entreprises du secteur ? Difficile à dire. Mais en tout cas, les exemples paraissent plus fréquents qu'ils ne l'ont été. Autant s'en réjouir et profiter de ce que ces nouveaux arrivants ont à nous apporter !
PAR PASCAL FAYOLLEfayolle@lienhorticole.fr
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